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Les collections

De la clouterie à la main à la clouterie mécanique.

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Dans l'étendue de l'ancienne principauté de Château-Regnault, particulièrement entre Meuse, Goutelle et Semoy, la fabrication des clous à la main permit de fixer la population depuis les derniers siècles du Moyen Age. Dans cette contrée pauvre de l'Ardenne forestière, cette activité compensa la faiblesse des ressources locales et apporta aux habitants des revenus maigres mais indispensables.

Quoi de plus émouvant que de voir un forgeron forger un clou au marteau sur l'enclume comme dans l'ancien temps?  Faisant vivre plus de 11000 personnes au début du XIXème siècle, la clouterie à la main est condamnée à disparaître avec l'introduction d'une machine anglaise à faire les clous au milieu des années 1820.

Entreprise Lefort et Cie de Mohon, carte postale ancienne montrant les enfants au travail dans l'usine

Eric SLEZIAK, créateur de Woinic - sanglier géant entièrement réalisé en métal, symbole des Ardennes -  a imaginé un parcours sensoriel composé de centaines de pièces métalliques et de bavures formant deux cages d’environ 10 tonnes chacune. Ce parcours permet aux visiteurs de toucher, sentir et voir des pièces de toutes sortes et d’être au plus près du métal.

Eric SLEZIAK l’a appelé le Parcours de Paulin, en l’honneur de monsieur Paulin CANIARD, un des métallurgistes à l’origine du musée.

Parcours sensoriel composé de pièces et de chutes de métal réalisé par Eric Sléziak

Le Parcours de Paulin

Parcours sensoriel composé de pièces et de chutes de métal réalisé par Eric Sléziak

Pour survivre à la disparition de leur ancienne industrie, les cloutiers se sont adonnées progressivement à la confection des boulons à partir des années 1820-1830. C'est sous le Second Empire que la fabrication des boulons, des écrous, des rivets et des tirefonds prend son envol pour satisfaire les besoins croissants des transports, notamment les chemins de fer, mais aussi des constructeurs d'équipements industriels et métalliques, de l'Armée et de la Marine.

La boulonnerie

Carte postale ancienne montrant les ateliers de la Manufacture Ardennaise

Proche de la ferronnerie, la fabrication des ferrures a démarré avec succès à Nouzon au cours des années 1820. Sous le Second Empire, elle s'étend à l'actuelle commune de Bogny et de Charleville-Mézières pour satisfaire les commandes grandissantes des chemins de fer. Pour forger le fer rougi à la forme voulue, on utilise alors une masse tombante appelée pilon ou mouton.

A la Belle Epoque, l'automobile, la marine et l'artillerie deviennent d'importants clients.

Espace forge/estampage au musée de la métallurgie

La forge

Marteau pilon anglais dans le jardin des machines

Après la disparition brutale de la plupart des hauts fourneaux au bois au milieu des années 1860, la fonderie de première fusion est condamnée à s'éteindre. A proximité de la Lorraine dont les hauts fourneaux produisent de la fonte au coke moins coûteuse, les Ardennes se reconvertissent dans la fonderie de seconde fusion.

A la Belle Epoque, le cœur de la fonderie ardennaise bat entre Vrigne-aux- Bois et Fumay. Entre Meuse et Semoy, Monthermé, Deville et Laifour abritent plusieurs fonderies fabriquant des cuisinières et des poêles (Monthermé-Laval-Dieu), des pièces pour l'automobile et l'industrie mécanique (Cochaux, Gustin, Cury, Collignon, Lacroix) entre autres.

La fonderie

Outils de mouleur pour la fonderie

Malgré les difficultés actuelles, l’industrie est encore une des principales activités du département. Les entreprises ardennaises ont su se diversifier et travaillent dans des domaines très variés comme les transports, l'aéronautique, le bâtiment...

Les techniques modernes comme la fabrication additive sont aujourd'hui présentes dans les entreprises afin de répondre aux demandes des clients.

Moteur PSA, l'automobile un secteur important pour la métallurgie ardennaise

L'industrie aujourd'hui

Colonne de levage de la Sefac, des activités diversifiées

Dans cette salle de projection de 56 places, vous pourrez vous installer confortablement pour regarder un film de 15 minutes.

Vous entendrez les témoignages de métallurgistes à la retraite ou encore en activité et découvrirez leur point de vue concernant la métallurgie.

Quelles étaient les conditions de travail il y a 40 ans ? A quoi ressemble le travail en usine aujourd’hui ?

Vous aurez les réponses à toutes vos questions et vous comprendrez pourquoi ces personnes ont choisi ce métier, ce qui leur plait dans le travail du métal.

La salle audiovisuelle

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